Cadres ou pas, vous pouvez compter sur nous

Le Compte Personnel de Formation (CPF) désormais régi par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, du 5 septembre 2018, « accompagne les actifs dans leurs choix de formation, [leur] redonne la main sur leur parcours professionnel »... grâce à une dotation annuelle en euros ou en heures et une application mobile pour consulter, voire réserver les formations… Lors de ses conférences de décryptage sur le sujet, Sébastien Crozier est revenu sur certains points saillants de la réforme de la formation opérée en 2018. Si cette dernière, en effet, a diminué les obligations de l’employeur dans le domaine de la formation des salariés, (il n’a plus comme contrainte que la formation liée à l’exercice du travail sur le poste), en contrepartie, le législateur a assujetti les entreprises à une cotisation dans un fond de formation géré par la Caisse des Dépôts et Consignations. Accessible sur internet et sur une application mobile, le CPF est abondé de 500 euros par an. Fin 2014, les salariés disposaient pour certains jusqu’à 120 heures. Le législateur a donné la possibilité de transférer ces droits sur le CPF sur la base de 15 euros de l’heure. C’est donc un pécule qui peut atteindre 1 800 euros et s’ajouter aux droits acquis depuis la mise en place du CPF. « Pour certains, le plafond fixé de 5 000 euros sera atteint dès 2023. » annonce Sébastien Crozier. D’ailleurs, ajoute-t-il : « Ce serait un abus de droit que de vous demander d’utiliser votre CPF pour financer une remise à niveau sur votre poste de travail, ça reste une obligation de l’employeur. » Sébastien Crozier le redit : « Le salarié est totalement libre du choix de ses formations dans le catalogue du CPF. » En conclusion Sébastien Crozier rappelle que pour accompagner les personnels, la CFE-CGC orange a créé son organisme de formation, l’IDSEDT, pour les aider à choisir leurs formations, voire pour en dispenser certaines ayant disparu du catalogue Orange Learning.